Le 14 juillet 2016, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, au volant d’un camion de 19 tonnes, fonce sur la foule réunie sur la promenade des Anglais, à Nice, pour le feu d’artifice. L’attentat fait 86 morts et plus de 400 blessés, devant des milliers de témoins. Lorsque le camion s’arrête, le chauffeur tire sur des policiers qui ripostent et le tuent. L’état d’urgence en vigueur depuis le 13 novembre 2015, qui devait prendre fin quelques jours plus tard, est prolongé.
Revendiquée par l’État islamique le 16 juillet 2016 (via le jihadiste français Adrien Guihal), cette attaque déconcerte pourtant les enquêteurs : le mode de vie de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel semble éloigné d’une pratique rigoriste de l’islam et, au-delà d’une volonté meurtrière certaine, ses motivations restent floues. Les personnes mises en examen dans cette affaire, pour avoir fourni des armes à l’auteur de l’attaque ou lui avoir porté assistance d’une autre manière, ne paraissent pas non plus liées à l’idéologie jihadiste. S’il est certain qu’un procès se tiendra, il pourrait se voir retirer l’étiquette « terroriste ».
L’attentat sur la promenade des Anglais fait 86 morts.
458 personnes sont blessées.